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Coordonnées : - 30160 Gagnières http://www.gagnieres.com/

L’occupation gallo-romaine est attestée au nord et au sud de la commune par les noms de Chavagnac et de Foussignargues mais elle n’a laissé aucune trace.


Le mandement médiéval de Castillon, dont la vieille tour gardait l’ouverture sud de la vallée de la Ganière, devint Castillon-de-Courry sous la Révolution. Appelée Castillon de Ganière en 1841, amputée de Bessèges en 1857, renommée Gagnières en 1922 d’après le nom de la rivière modifié par les compagnies minières, séparée de Foussignargues en 1926, la commune a trouvé ses limites actuelles en 1972 lorsque Foussignargues est devenu un quartier de Bessèges.


De 1832 à 1929, autour de neuf puits de mine (dont  le puits Parran profond de 810 m ), d’un haut fourneau et de la voie ferrée ouverte en 1871, l’intense exploitation du sol déversa sur les « crassiers » des tonnes de scories et de résidus houillers, et donna naissance à un grand nombre de bâtiments industriels, administratifs ou sociaux. Ils ont été progressivement détruits ou agrégés à l’environnement. On en découvrira certains en parcourant la voie verte qui suit l’ancienne voie ferrée fermée en 1971. Le « Château » des « Seigneurs » de la mine est devenu un centre d’hébergement, la Cave coopérative ( créée en 1928 ) une boulangerie florissante et la Gare un restaurant. En revanche, les deux pôles touristiques de la commune - Centre chrétien des Chassis et Complexe touristique des Oulettes – occupent des sites plus anciens où s’élevaient moulins à blé et martinets de forges. Une Maison de Mémoire accueillera bientôt, dans l’ancien presbytère, le souvenir de ces temps.


La Ganière, rivière aurifère, sépare, en quatre larges boucles, des paysages très contrastés. On peut ainsi, d’est en ouest, en quelques kilomètres et quatre cents mètres de dénivelé, descendre entre yeuse et frigoule les calcaires ensoleillés de La Côte, traverser les « grottes » et ruelles des hameaux qui constituaient le terroir des Salles, trouver, sur le gisement d’anthracite, les dernières traces d’installations industrielles, parcourir, après avoir franchi la rivière, les espaces anciennement cultivés où poussent aujourd’hui les constructions nouvelles, et atteindre enfin, parmi les pins et la bruyère, les schistes colorés du Ronc de Pigoulière.


L’augmentation régulière de la population a pour conséquence  la mise en place de services périscolaires adaptés, mais elle apporte en contrepartie espoir, jeunesse, et innovation.


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